Photos libres de droits d’Aigues-Mortes : la cité fortifiée située dans le Gard est exceptionelle.
Remparts, tours, canaux, étangs, salins… la ville d’Aigues-Mortes est emblématique de la Camargue.

Les remparts d’Aigues-Mortes
Les remparts d’Aigues-Mortes sont une enceinte en maçonnerie protégeant le centre-ville de la cité médiévale. Construits entre 1272 et 1300, près de la tour de Constance, les remparts se déploient sur une longueur de 1 600 mètres. Ils sont réalisés sous l’impulsion de Louis IX.
Les tours d’Aigues Mortes :
- tour de la Poudrière
- tour des Bourguignons
- tour du Sel
- tour de Constance, la plus imposante et où se termine la visite
- porte de la Gardette, entrée principale d’Aigues-Mortes
- porte de la Reine à l’est
- porte de la Marine au sud de la ville
La tour de Constance Aigues Mortes – Histoire
La Tour de Constance est érigée à partir de 1242 à Aigues-Mortes, par Saint Louis pour abriter la garnison du roi. Cette construction entre dans le cadre de la transformation d’Aigues-Mortes en un point stratégique avec un port ouvrant sur la Méditerranée.
Par deux fois, Aigues-Mortes fut le port de départ de Louis IX pour les Croisades : la septième croisade en 1248 et la huitième croisade en 1270 pour Tunis.
Utilisation comme prison :
Au début du XIVe siècle, Philippe le Bel utilisa le site fortifié pour y incarcérer les Templiers. Entre le 8 et le 11 novembre 1307, quarante-cinq d’entre eux furent mis à la question, reconnus coupables et retenus prisonniers dans la Tour de Constance.
Après la révocation de l’Édit de Nantes, le protestantisme fut interdit dans le Languedoc comme dans le reste de la France, et la tour de Constance servit de prison pour les femmes « hérétiques » . La plus connue d’entre elles, Marie Durand, sœur d’un pasteur clandestin, y fut détenue à l’âge de 19 ans et ne sera libérée que 38 ans plus tard.